Définition : « La dysplasie de la hanche ou dysplasie coxo-fémorale est une malformation de l'articulation de la hanche susceptible de se déclarer au cours de la croissance de n'importe quel chiot ou chat, et de façon plus symptomatique dans les races lourdes à croissance rapide… »
Où en est-on de la dysplasie aujourd’hui : « Aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en France et en Allemagne, les associations d'élevage canin ont élaboré des systèmes radiographiques pour diagnostiquer la dysplasie de la hanche et y remédier. Dans quelques pays européens la DH devait être éliminée en excluant les chiens atteints de l'élevage des populations de différentes races. Ces mesures de sélection se sont toutefois révélées inefficaces sur trente ans. En Allemagne, le Verband für das Deutsche Hundewesen (VDH) (Association Cynologique Allemande) n'a obtenu, malgré ses efforts, absolument aucun résultat par rapport à l'American Kennel Club (AKC) aux Etats-Unis, au Kennel Club (KC) en Angleterre ou à la Société Centrale Canine (SCC) en France. Dans l'ensemble des pays occidentaux, la dysplasie de la hanche touche toujours environ 60-65 % de l'ensemble de la population canine » (source :labradors.org).
La dysplasie chez l’entlebuch : Comme beaucoup de race, l’entlebuch est également sujet à ce problème.
L’entlebuch n’est pas une race « lourde », leurs hanches ne supportent pas un poids élevées de part leur anatomie. Un entlebuch atteint de dysplasie pourra donc avoir une vie tout à fait normale.
Prévention et Remède : Les reproducteurs sont testés (test obligatoire imposé par le club de race) cependant deux chiens classés A (indemne de dysplasie) peuvent très bien produire des chiots classés D et inversement. Il semblerait que deux chiens atteints produiraient cependant quand même plus de chiots atteints.
Il semblerait également que l’alimentation joue un rôle primordial dans l’apparition de la dysplasie. Il faut savoir qu’un chiot ne nait pas avec une dysplasie, elle apparaît pendant sa phase de développement. Différentes études tendent à prouver qu’il faut limiter l’apport énergétique afin d’éviter une croissance trop rapide des chiots.
Veuillez noter qu’un chiot qui a une croissance plus lente ne sera pas plus petit qu’un chiot qui a une croissance rapide.
La dysplasie, contrairement à la croyance populaire, ça se soigne, soit par la nage, soit, ce qui revient au même par l'hydrothérapie. On obtient de très bon résultat : des chiens sans boiterie et à la démarche normal. Attention, ne pas confondre soigner et guérir. On ne peut pas guérir d'une malformation.
L'objectif est de garder un chien musclé et d'absolument éviter le surpoids. La musculature compense les défaillances des hanches et permet d'avoir un chien en pleine forme !
Conclusion : Ce petit article est composé de "il semblerait que", en effet la dysplasie coxo-fémorale est un phénomène connu mais qui n'est à ce jour pas du tout maîtrisé et, éleveurs et scientifiques en sont toujours aux hypothèses.
Moralité : Lorsque que l'on devient éleveur, nous signons une chartre qui impose de sélectionner nos géniteurs afin de limiter ce genre de problème.
Mais aucun éleveur ne peut se targuer du fait qu'il n'aura jamais de problème de dysplasie au sein de ses chiots !
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